Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent […] – Socrate
Réponse du département Civilisation Lui qui n’écrivit rien corrupteur de la jeunesse Les citations que vous mentionnez « courent » en effet sur l’Internet, et on les retrouve indifféremment dans des forums, des sites de blagues, le site de la 7e Biennale de l’Education et de la Formation de l’INRP …Fait curieux, elles sont toujours données (copiées – collées ?)
Vous pouvez consulter son site et notamment la page intitulée : Platon sur la jeunesse et l’excès de liberté , où il resitue cette pensée dans une étude plus générale sur la tyrannie : « le père s’habitue à devoir traiter son fils d’égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s’égale à son père, n’a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu’il veut être libre ; le métèque [563a] s’égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l’étranger.C’est bien ce qui se passe, dit-il.À tout cela, dis-je, s’ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n’ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s’occupent d’eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s’opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s’abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffoneries [563b] et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques »Vous pouvez consulter dans notre catalogue ce passage de La République dans la traduction de Georges Leroux, p. 432-433.La citation attribuée à Hésiode peut être rapprochée d’un passage de son œuvre « Les travaux et les jours » Dans cet ouvrage, l’auteur envisage la création des mortels par les dieux de l’Olympe en 5 phases successives. La première race d’hommes périssables fut la race d’or : les hommes vivaient comme des dieux, les peines, la vieillesse et les maux les épargnaient.