Pour être heureux, un homme doit s’abstenir d’avoir de l’aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les « choses contraires à la nature », comme le dit Épictète (Enchiridion, 2 ).
Or, Comment Épictète Peut-il affirmer que ce qui est à notre portée est libre ? Pour Épictète, comme pour tous les philosophes stoïciens, ne dépend de nous, n’est maîtrisable par nous que ce qui nous appartient en propre : nos opinions, nos désirs, nos aversions, bref nos jugements sur les représentations mentales qui se produisent à l’intérieur de nous-mêmes.
Comment atteindre le bonheur selon les stoïciens ? Le stoïcien est heureux parce qu’il ne fait qu’un avec l’ordre du cosmos. Le malheur des hommes : ne pas se servir de leur raison, se tromper de bien, poursuivre des chimères en les croyant réelles. Le bonheur du sage : ne vouloir que le bien, comprendre l’ordre du monde et la place de chacun, acquiescer au destin.
De plus, Quelle est la cause du malheur selon Épictète ? — Tout désir, s’il est frustré, cause le malheur ; toute aversion, si elle ne réussit pas à écarter son objet, cause aussi le malheur : pour être heureux, il ne faut donc avoir ni désir ni aversion, et il faut substituer au désir passionné, ὄρεξις, le vouloir, ὁρμή, mais un vouloir qui soit lui-même peu énergique, et …
Qu’est-ce que le bonheur pour Épicure ?
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l’homme atteint la tranquillité de l’âme, c’est-à-dire lorsqu’il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Quelle distinction fait Épictète Parmi les choses ? Epictète propose sa célèbre distinction des choses qui ne dépendent pas de nous (par exemple notre corps, la célébrité, le pouvoir…) et des choses dépendent de nous (nos jugements sur les choses, nos désirs, nos aversions…).
Comment se définit la frontière entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas ? Ce qui dépend de nous c’est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c’est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle : notre beauté, notre santé, notre place dans la société (richesse/ statut) et notre destinée.
Quelle est la morale stoïcienne ? La morale stoïcienne est une morale de la liberté. Malgré le destin, l’homme demeure libre de ses représentations et opinions. Nous pouvons, malgré la non maîtrise des causes, avoir le contrôle de nos représentations. La liberté désigne la puissance d’agir par soi-même au niveau de la pensée et du jugement.
Comment être heureux selon Socrate ?
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n’est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l’injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s’apprend.
Quels sont les principes moraux du stoïcisme ? Les stoïciens sont particulièrement connus pour leur enseignement moral, selon lequel « la vertu est le seul bien » pour les êtres humains et les choses extérieures telles que la santé, la richesse et le plaisir ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi (adiaphora, « ἀδιάφορα »), n’ayant de valeur qu’en tant que « matière …
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